Des vaches (marines) sur la plage Accueil / Contenus / Ulysse / Capsules informations Ulysse / Canada / Explorez les Îles de la Madeleine / Des vaches (marines) sur la plage Extrait du guide : Explorez les Îles de la Madeleine Papier (livre entier) 17,95 $ Ce guide est l’outil idéal pour planifier un voyage aux Îles de la Madeleine et tirer le maximum d’un séjour dans cette magnifique région du Québec. Tout en couleurs et en... Voir la suite Des vaches (marines) sur la plageBien avant l’arrivée des premiers Acadiens, les pêcheurs européens étaient nombreux à venir profiter des ressources naturelles de l’archipel. Ce sont les mammifères marins, et plus particulièrement la vache marine (morse), qui attisaient leur convoitise. La chasse du gros animal – il peut mesurer jusqu’à 3,5 m de long et peser 1 200 kg –, était lucrative et relativement facile d’exécution. L’huile obtenue par la transformation de sa graisse était particulièrement recherchée. On l’utilisait comme combustible pour les lampes à l’huile et pour la fabrication de savons et de chandelles. À partir de courroies taillées dans sa peau épaisse, on fabriquait également des cordages, apparemment les plus solides cordes connues avant l’invention des câbles d’acier. Les peaux et les défenses, décrites comme meilleures que celles des éléphants, avaient une bonne valeur marchande, alors que la viande, parfois consommée par les chasseurs, n’avait aucun intérêt commercial.On estime qu’au tournant du XVIIIe s. on pouvait compter jusqu’à 140 000 vaches marines dans l’archipel, la plage de la Grande Échouerie étant leur lieu de résidence préféré. Le morse a coutume de passer presque tout l’été sur la terre ferme et, si dans l’eau il nage avec aisance, il devient sur terre un animal maladroit qui se déplace lourdement un peu comme le ferait une chenille, devenant ainsi une proie facile pour les chasseurs. Le morse disparaîtra d’ailleurs définitivement des Îles vers 1799, à la suite d’une chasse continue et incontrôlée. Même s’il n’est plus possible de voir de vaches marines aux Îles, il n’est pas rare de trouver des vestiges de leur passage dans l’archipel, telles les griffes ou les défenses. Avis au paléontologue qui sommeille peut-être en vous… D'autres articles qui pourraient vous intéresser : KAYAK EN SOLO CLIMAT DE LAGASPÉSIE, BAS ST-LAURENT, ÎLES DE LA MADELEINE LA DISPARITIONGRADUELLE DES BERGES DES ÎLES DE LA MADELEINE