Les Garifunas Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Mexique et Amérique centrale / Fabuleux Nicaragua / Les Garifunas Extrait du guide : Fabuleux Nicaragua Papier (livre entier) 39,95 $ Ce guide tout en couleurs vous offre une véritable odyssée visuelle au Nicaragua, une fabuleuse contrée de lacs et de volcans. Voir la suite Les GarifunasLes Garifunas descendent de rescapés de négriers ayant sombré dans les Antilles au XVIIe s. Ainsi, un certain nombre de captifs provenant de l’Afrique, transportés de force jusqu’aux Caraïbes pour servir d’esclaves aux colons européens, parvinrent lors de naufrages à fuir leurs bourreaux et l’asservissement auquel ils les destinaient. Installés sur l’île Saint-Vincent, ils se sont mêlés à la population autochtone caribe, adoptant sa langue, le kalinago, une langue de la famille arawakienne, et sa culture. Avec la signature du Traité de Versailles en 1783, les Britanniques obtinrent l’île Saint-Vincent et tentèrent d’en éradiquer la population garifuna. En 1796, après plusieurs années d’affrontements, ils finirent par déporter l’ensemble des Garifunas, d’abord sur l’île de Baliceaux (près de Saint-Vincent), puis sur Roatán (Honduras). Seulement la moitié des quelque 10 000 exilés survécurent.Les descendants de ces survivants, installés surtout au Honduras, au Guatemala, au Belize et au Nicaragua, tentent de protéger leur culture et leur langue. Cette dernière, à base de kalinago, s’est enrichie de mots en yoruba (langue ouest-africaine), de français, d’espagnol et d’anglais. L’UNESCO a classé leur punta, un mélange de danses, de percussions sur des carapaces de tortues et d’instruments à vent faits de gros coquillages, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.