Le West Island, explorer le Montréal anglophone Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / Montréal / Le West Island, explorer le Montréal anglophone Moulin à vent de Pointe-Claire | ©Parcours riverain - Ville de Montréal Extrait du guide : Montréal Papier (livre entier) 24,95 $ Le Guide Ulysse Montréal, tout en couleurs, est l’outil indispensable pour vivre Montréal intensément, goûter et participer à la créativité qui l’anime, et faire les meilleures trouvailles! Voir la suite Seul véritable circuit riverain dans l’île de Montréal, l’ouest de l’île compte plusieurs vieux villages et offre les plus beaux panoramas du fleuve Saint-Laurent, des lacs Saint-Louis et des Deux Montagnes.Bien que la plupart des agglomérations qui le forment aient été fondées par des colons français, nombre d’entre elles sont aujourd’hui peuplées d’une majorité d’anglophones, d’où le nom plus usité de West Island.Voici 5 municipalités à découvrir dans l'Ouest de Montréal:Pointe-ClaireLe chemin du Bord-du-Lac, qui traverse les localités de l’ouest de l’île, de Lachine à Sainte-Anne-de-Bellevue en passant par Pointe-Claire, était jusqu’en 1940 la seule route pour se rendre de Montréal à Toronto en voiture.Stewart Hall (176 ch. du Bord-du-Lac), une maison faite sur le long, a été construite en 1915 pour l’industriel Charles Wesley MacLean. Depuis 1963, elle abrite le Centre culturel de Pointe-Claire et est donc ouverte au public, ce qui permet d’en voir les intérieurs et de bénéficier depuis sa galerie arrière de vues imprenables sur le lac Saint-Louis.La pointe Claire, qui avance dans le lac Saint-Louis, regroupe les bâtiments institutionnels du village traditionnel.L’église Saint-Joachim (2 rue Ste-Anne), de style néogothique, date de 1882, et son clocher, fort original, domine l’ensemble institutionnel. Le couvent des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame (1 rue Ste-Anne) a été construit en 1867 sur la portion sud de la pointe balayée par les vents.Quant au moulin (1 rue St-Joachim), pour lequel on ne pouvait trouver meilleur emplacement, il a été érigé dès 1709 par les Messieurs de Saint-Sulpice.BeaconsfieldJean-Baptiste de Valois, descendant direct de la famille royale de France, s’est installé au Canada en 1723.Son fils, Paul Urgèle Gabriel, fit construire Le Bocage (26 ch. du Bord-du-Lac) en 1810. Les maisons à façade en pierre de taille étaient chose rarissime en milieu rural au début du XIXe siècle et celle-ci faisait donc état du statut particulier du propriétaire de la demeure.En 1874, cette dernière fut vendue à Henri Menzies, qui transforma la propriété en vignoble. L’expérience fut un échec lamentable en raison du sol peu propice, mais surtout à cause de l’exposition du site aux vents froids comme aux vents chauds.Menzies a eu davantage de succès en rebaptisant le domaine « Beaconsfield » en l’honneur du premier ministre britannique Disraeli, fait Lord Beaconsfield par la reine Victoria.Sainte-Anne-de-BellevueLe village doit son existence à l’écluse qui permet, de nos jours, aux embarcations de plaisance de passer du lac Saint-Louis au très beau lac des Deux Montagnes, dans lequel se déverse la rivière des Outaouais.En arrivant à Sainte-Anne-de-Bellevue, on est surpris d’apercevoir toute une série d’édifices néobaroques anglais, tel le collège Macdonald (21111 ch. du Bord-du-Lac), revêtus de briques orangées et entourant une vaste pelouse d’herbe rase.Ils font partie du campus Macdonald du département d’agriculture de l’Université McGill, érigé entre 1905 et 1908. Le Zoo Ecomuseum (21125 ch. Ste-Marie) a pour mission de faire connaître la faune et la flore de la plaine du Saint-Laurent. Non loin de là se trouve l’Arboretum Morgan (autoroute 40 O., sortie 41, ou autoroute 20 O., sortie 39, 150 ch. des Pins, angle ch. Ste-Marie), un grand parc boisé de 500 essences différentes.Vers 1960, la maison Simon-Fraser (153 rue Ste-Anne) devait être démolie pour permettre la construction de la rampe du pont de l’autoroute 20. Cette construction datant de 1798 fut sauvée par une société historique, mais le pont érigé quelques années plus tard passe à moins de 5 m de la maison.SennevilleLe chemin Senneville traverse Senneville, la plus rurale de toutes les agglomérations de l’île de Montréal.On y voit en effet les dernières fermes de l’île ainsi que de vastes propriétés sur la rive du lac des Deux Montagnes.On traverse ensuite Pierrefonds, où se trouvent deux parcs riverains : le parc-nature de L’Anse-à-l’Orme et le parc-nature du Cap-Saint-Jacques.Sainte-GenevièveLe vieux village de Sainte-Geneviève constitue une enclave francophone dans le territoire de Pierrefonds.Son origine remonte à 1730, alors que l’on construit un fortin pour défendre le portage des rapides du Cheval-Blanc, sur la rivière des Prairies, que longe le village.L’église Sainte-Geneviève (16037 boul. Gouin O.) est le seul bâtiment de la famille Baillairgé de Québec dans la région de Montréal. Thomas Baillairgé, qui en a conçu les plans en 1836, lui a donné une imposante façade néoclassique à deux clochers, qui a influencé l’architecture des églises catholiques de toute la région au cours des années 1840 et 1850.Au tournant de la route, on aperçoit l’ancien monastère Sainte-Croix (15693 boul. Gouin O.), de style lombard, que l’on dirait sorti tout droit du Moyen Âge.L’édifice, vendu en 1968, abrite désormais le cégep Gérald-Godin, qui complète l’édifice ancien avec des ajouts nettement plus contemporains.