Une expérience qui laisse des traces : témoignages de pèlerins Accueil / Contenus / Une expérience qui laisse des traces : témoignages de pèlerins Un pèlerin sur un chemin de Compostelle portugais Extrait du guide : Sur les chemins de Compostelle Papier (livre entier) 29,95 $ Cette deuxième édition du guide Ulysse Sur les chemins de Compostelle constitue un ouvrage de référence pour planifier un voyage de marche au long cours sur les chemins de Saint-Jacques. Voir la suite Quelles que soient les croyances ou les allégeances du lecteur moderne, ce voyage dans l’histoire montre que, depuis plus de 1 000 ans, des pèlerins venus de partout se sont dirigés vers Santiago pour se recueillir sur le tombeau de l’apôtre saint Jacques. Bien sûr, il y eut des creux pendant les conflits armés, surtout pendant la Seconde Guerre mondiale, mais le pèlerinage vers Compostelle connaît un regain de popularité depuis les années 1950, passant de quelques centaines de pèlerins par année à plus de 446 000 aujourd’hui. Il s’y trouve sûrement quelque chose de spécial pour attirer un aussi grand nombre de marcheurs. Que le pèlerin d’aujourd’hui se rende à Santiago dans un but de prouesse sportive, de tourisme, de dévotion religieuse ou de recherche spirituelle, il y trouvera certainement son compte. Tous les chemins et cheminements mènent à Santiago, mais surtout à la découverte de soi-même… Finalement, comme le dit l’adage, peu importe qu’on commence son chemin comme un randonneur, on le finira toujours en pèlerin. D’ailleurs, le chemin de Compostelle se charge de nous rappeler pourquoi on est là. Témoignage de Karine Boivin Je me déplaçais à pied durant mes voyages. En 2017, j’ai été initiée à la marche au long cours en découvrant les chemins de Compostelle. Je renouvelle cette expérience presque annuellement, ayant notamment parcouru le Camino francés, le chemin de Fisterra et Muxía, la voie du Puy-en-Velay, le chemin du littoral portugais et une portion du Camino del Norte. Toute l’année durant, je privilégie les déplacements à pied. À titre de spécialiste en biomécanique et en analyse de la marche, professeure- chercheuse au Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Trois-Rivières, j’ai mis en oeuvre depuis 2018 un programme de recherche sur l’adaptation corporelle et la santé physique du marcheur-pèlerin. Cette initiative vise le développement et le transfert de connaissances vers les communautés de pratique de la marche au long cours, avec des ouvrages collectifs, articles scientifiques, conférences, formations spécialisées sur l’usage de l’équipement et ateliers de marche (au Québec et en Europe) au bénéfice de tous. Témoignage d’Éric Laliberté J’ai grandi avec le phénomène Compostelle. Alors qu’il renaissait de ses cendres au cours des années 1990, j’en entendais parler pour la première fois. Fasciné par ces longs chemins dont l’expérience laisse des traces indélébiles, je me suis mis à les fréquenter et à en observer les effets (2005). Pour m’aider à ressaisir ma propre expérience, j’ai d’abord écrit un roman, Le champ d’étoiles (Carte Blanche, 2008), puis je me suis lancé dans une étude plus approfondie de l’expérience pèlerine (recherches doctorales). Avec Brigitte Harouni, j’ai mis sur pied un centre d’accompagnement du pèlerin-randonneur baptisé « Bottes et Vélo – Le pèlerin dans tous ses états! » (2014), et nous avons écrit le livre Marcher, parler, écouter. L’exercice pèlerin (Novalis, 2021). Jusqu’en 2023, je fus responsable de la formation spécialisée en accompagnement spirituel au Centre de spiritualité Manrèse et je suis actuellement chargé de cours d’un tout nouveau microprogramme sur les études pèlerines donné à l’Université Laval. Témoignage de Jocelyne Comtois et Denis Boutet C’est en 2008 que Compostelle est apparu dans notre vie. Le chemin allait devenir notre projet de retraite. Nous nous sommes joints à l’Association Du Québec à Compostelle et dès les premières rencontres, nous avons été charmés par l’accueil et le dynamisme des bénévoles. Ils furent d’un grand soutien dans notre préparation. Notre premier chemin a débuté en 2010 avec le Camino francés. En 2012, nous avons fait la voie du Puy-en-Velay. Puis, nous avons successivement parcouru la voie d’Arles, le chemin portugais à partir de Porto, le chemin de Genève et le chemin d’Alsace. Une expérience inoubliable, remplie de rencontres merveilleuses, de liens d’amitié et de partages! Découvrez plus de témoignagnes dans le guide Sur les chemins de Compostelle. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : COMPOSTELLE À VÉLO